L’ex-attachée de presse du Pdt ukrainien critique Kamala Harris

L’ancienne attachée de presse du président ukrainien Volodymyr Zelenskyy n’hésite pas à exprimer ses sentiments envers la vice-présidente Kamala Harris. « Ce serait une tragédie si cette femme gagnait la présidence » a écrit Iuliia Mendel sur Twitter jeudi 10 mars, après la conférence de presse de Kamala Harris aux côtés du président polonais Andrzej Duda. Alors qu’ils intervenaient sur l’invasion russe en cours de l’Ukraine.

Kamala Harris s’était rendue en Pologne mercredi 9 mars pour renforcer la fermeté des États-Unis avec ses alliés de l’OTAN. Son objectif était essentiellement de montrer le soutien des USA en pleine agression russe contre l’Ukraine.

Le tweet de Iuliia Mendel visait une vidéo publiée par un autre utilisateur montrant la vice présidente de Joe Biden riant maladroitement suite à une question d’un journaliste sur les réfugiés ukrainiens. Dans la vidéo, Kamala Harris et Andrzej Duda semblaient confus quant à savoir qui répondrait à la question du journaliste, ce qui a fait rire Kamla Harris en disant : « Un ami dans le besoin est vraiment un ami ».

 

La vice présidente des Etats-Unis a été violemment critiquée à la suite de  cet échange, l’accusant de se tourner vers Andrzej Duda pour obtenir de l’aide pour répondre à la question. Mais les commentaires étaient plus sévère pour la vice-présidente, la jugeant très sévèrement pour avoir ri au milieu de la souffrance des Ukrainiens aux mains de l’armée russe.

La Russie a envahi l’Ukraine le 24 février dernier. Elle poursuit son assaut contre des villes ukrainiennes, progressant lentement vers Kiev, la capitale et à travers les régions du sud et de l’est du pays.

Dorothée Audibert-Champenois – Image ©️Iuliia Mendel – Facebook @Blacknews page

Ruby Bridges aura une année 1960 stressée et humiliante pour ses parents

Ruby Bridges avait six ans quand des officiers fédéraux l’ont escortée pour sa première entrée en classe primaire. Lors de son investiture en janvier dernier, Kamala Harris en mettant symboliquement ses pas dans celles de la petite fille noire, traduisait le courage et la résistance de l’enfant. Si la photo de Ruby a fait le tour du monde, peu de gens savent ce qu’a enduré la fillette qui devenait dans le même temps, la première enfant afro-américaine à fréquenter une école primaire publique dans le sud des États-Unis.

Cette année 1960, la petite Ruby Bridges n’est ni autorisée à aller à la cafétéria ou à la récréation. Il faut éviter qu’elle rencontre les autrres élèves de l’école. Quand elle devait se rendre aux toilettes, les agents fédéraux l’accompagnaient dans le couloir. Des souvenirs que, résiliente, Ruby Bridges raconte avec émotion au travers de sa fondation, la Ruby Bridges Foundation, dont le siège est à la Nouvelle-Orléans. Elle y promeut la tolérance et le respect.

Kamala Harris, Ruby Bridges en ombre chinoise

Ruby Nell Bridges escortée le premier jour de classe

Les premières semaines de Ruby à l’école William Frantz ne sont pas simples. A plusieurs reprises, elle sera confrontée à un racisme flagrant au vu et au su de ses escortes fédérales. Lors de son deuxième jour d’école, une femme menace de l’empoisonner. Une autre fois, la fillette est  « accueillie » par une femme brandissant une poupée noire dans un cercueil en bois. La mère de Ruby n’arrêtait pas de l’encourager à « être forte et à prier en entrant à l’école », ce qui lui a donné du courage

Ruby Nell Bridges est née le 8 septembre 1954 à Tylertown dans le Mississippi. Elle grandit dans la ferme que sa famille occupait dans le Mississippi. Quand elle a 4 ans, ses parents, Abon et Lucille Bridges, déménagent à la Nouvelle-Orléans. Son père trouve un emploi de pompiste et sa mère fait des emplois de nuit pour aider à subvenir aux besoins de leur famille qui s’agrandit. La petite Ruby a deux frères et une sœur plus jeunes.

La petite fille du Mississipi débarque à la Nouvelle-Orléans

Ruby Bridges vivait à cinq pâtés de maisons d’une école primaire. L’écolière fréquente une classe  de maternelle à plusieurs kilomètres de chez elle. Une école exclusivement réservée aux Noirs. Avec six autres Afro-américains, elle est choisie pour passer un test qui lui permettra de fréquenter ou non une école publique blanche. Selon les rumeurs, le test se devait d’être particulièrement difficile. L’idée étant de voir échouer tous les enfants afro-américains. Ce qui justifierait la suite ségrégationnistes des écoles de la Nouvelle-Orléans.

Le père de Ruby ne veut pas qu’elle passe le test. Il est persuadé que si elle réussit et, est autorisée à aller à l’école publique blanche, il y aurait « des problèmes ». Sa mère réussit à convaincre le père de l’enfant. Enfin en 1960, les responsables de la NAACP annoncent aux parents que Ruby a passé avec succès le test d’admission.

Ruby Nell Bridges rentre dans l’histoire américaine. Elle sera, à cette époque, la seule élève afro-américaine à fréquenter l’école William Frantz. Et le premier enfant noir à fréquenter une école primaire dans le Sud. Mais son entrée sera retardée.

Ruby Nell Bridges

Le premier jour d’école commence en septembre, Ruby Nell Bridges n’a pas quitté son ancienne établissement. Tout au long de l’été et au début de l’automne, l’État de Louisiane manifeste son opposition à l’ordonnance du tribunal fédéral. L’objectif est de ralentir le processus d’intégration de la petite élève. Après avoir épuisé toutes les tactiques de blocage, l’Assemblée législative cède finalement. Et les écoles désignées ouvrent leurs portes bon gré, mal gré, en novembre.

Craignant qu’il y ait des troubles civils, le juge du tribunal fédéral du district demande de l’aide aux États-Unis. Le gouvernement de Dwight Eisenhower envoie des officiers fédéraux à la Nouvelle-Orléans pour protéger les enfants.

 « Elle a juste marché comme un petit soldat. »

Ruby Bridges est escortée le 14 novembre 1960 à l’école William Frantz. Les fédéraux conduisent Ruby et sa mère à sa nouvelle école. Dans la voiture, un agent leur explique qu’à leur arrivée à l’école, deux commissaires marcheraient devant Ruby et deux autres seraient derrière elle. L’image de cette petite fille noire escortée à l’école par quatre grands hommes Blancs a inspiré Norman Rockwell pour créer le tableau « Le problème avec lequel nous devons tous vivre », qui a fait la couverture du magazine Look en 1964. A cause des médias et des manifestants, la jeune Ruby passera son premier jour d’école dans le bureau du directeur.

Lorsque commence le cours, Ruby est la seule élève de sa classe. Les familles ont soustrait leurs enfants de l’école. Deux semaines plus tard, le 5 décembre 1960, seuls dix-huit autres étudiants suivent les cours à William Frantz. Plusieurs années plus tard, l’officier fédéral Charles Burks, l’une de ses escortes, a rapporté avec fierté que Ruby « avait fait preuve de beaucoup de courage ». Elle n’a jamais pleuré ni pleurniché, a déclaré Burks : « Elle a juste marché comme un petit soldat. » Elle était escortée à sa nouvelle école par des agents fédéraux ou conduite par un taxi chaque jour.

La famille perd son travail et est isolée

Ruby Bridges n’était pas seule à subir le racisme. Sa famille a également souffert. Son père a perdu son emploi et ses grands-parents ont été expulsés de la terre qu’ils avaient métayée pendant plus de 25 ans. Alors que l’épicerie où la famille faisait ses courses leur était interdite, des citoyens Noirs et Blancs commencent à montrer leur solidarité au Bridges. Un voisin trouvera un travail au père de Ruby, tandis que d’autres se sont portés volontaires pour garder les quatre enfants, surveiller la maison ou accompagner Ruby durant son trajet scolaire.

Ruby montre des signes de stress.

Aux vacances d’hiver, Ruby montre des signes de stress. Elle fait des cauchemars et réveille sa mère au milieu de la nuit. Elle ne déjeune plus dans sa classe où elle mangeait seule. Voulant être avec les autres élèves, l’enfant refuse les sandwichs que sa mère lui prépare. Quand le concierge découvre des souris et des cafards dans les sandwichs placés dans une armoire, c’est sa mère qui vient déjeuner avec elle dans la classe.

Ruby a dû consulter un psychologue pour enfants, le Dr Robert Coles, au cours de sa première année à l’école William Frantz. Le spécialiste voyait Ruby une fois par semaine à l’école ou chez elle. Il écrira plus tard une série d’articles pour Atlantic Monthly et éditera une série de livres sur la façon dont les enfants gèrent le changement. Robert Coles publiera un livre pour enfants sur l’expérience de Ruby Bridges.

Peu à peu, des familles ont réinscrit leurs enfants dans la classe qui accueillait Ruby. Les manifestations et les troubles civils se sont atténués au fil de l’année. La seconde année, les manifestants avaient déserté les abords de l’école.

Ruby Bridges diplômée vit encore à la Nouvelle-Orléans

Ruby Bridges est diplômée d’un lycée de la Nouvelle-Orléans et réside toujours dans la ville. Elle a 4 enfants. Agent de voyages, elle a travaillé pour American Express à la Nouvelle-Orléans.

En 1999, Ruby Bridges a formé la Ruby Bridges Foundation. La fondation promeut les valeurs de tolérance, de respect et d’acceptation de toutes les différences. Par l’éducation et l’inspiration, la fondation cherche à mettre fin au racisme et aux préjugés. Comme le dit sa devise « Le racisme est une maladie d’adultes et nous devons cesser d’utiliser nos enfants pour le propager ».

Ruby Bridges et Kamala Harris (Facebook)

 

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Une infirmière arrêtée, elle menaçait de mort Kamala Harris

Niviane Petit Phelps, souçonnée de meurtre à l’encontre de Kamala Harris, est infirmière, elle a 39 ans. Elle a été arrêtée par le Secret Service américain pour avoir menacé de mort la vice-Présidente des USA. Niviane Petit Phelps de Miami a été inculpée devant un tribunal fédéral. Dans une série de vidéos qu’elle a envoyées à son mari en prison, elle disait sa haine. Selon l’infirmière,  Kamala Harris n’est pas «  réellement noire ». Elle affirmait dans une vidéo qu’elle mettrait son projet à exécution dans 50 jours.

Tout commence quand un individu propose 53 000 dollars à Niviane Petit Phelps pour liquider la vice-présidente. « Vos jours sont déjà comptés. Quelqu’un m’a payé 53 000 $ juste pour te faire foutre et je vais faire le boulot. D’accord? ». Cette vidéo sera l »une des cinq qu’elle envoie à son mari.

Ce dernier Joseph J Phelps, 44 ans, le mari de Niviane Phelps, purge actuellement une peine dans une prison de Tallahassee. Il est reconnu coupable du meurtre d’un commerçant et d’un vol à main armée en 1996, rapporte le Conan Daily.

Partageant sa colère contre Joe Biden et Kamala Harris dans les vidéos, l’infirmière a envoyé, au total, cinq vidéos de 30 secondes à son mari. Depuis l’établissement correctionnel de Crawfordville et en utilisant le logiciel JPay, Joseph J Phelps a reçu ces vidéos de menaces : « Si je te vois dans la rue, je vais te tuer le cul Kamala Harris. » La presse locale a rapporté que la nurse a également déclaré qu’elle se rendrait sur un champ de tir jusqu’à ce que Harris « quitte le fauteuil ».

Parmi les photos envoyées, des photos. Sur l’une d’elle prise le 20 février, elle tenait un pistolet à côté d’une cible. Une autre photo était celle de son fils tenant un pistolet et une cible.

Le projet de meurtre est lié à la l’élection de Joe Biden

Selon la mère de l’infirmière, Herodia Petit, sa fille pensait que l’ancien président Donald Trump aurait pu sortir son mari de prison. A condition, qu’il remporte l’élection présidentielle américaine de 2020 au lieu de Joe Biden.

La mise en cause travaillait au Jackson Health System depuis 2001 en tant qu’infirmière auxiliaire.  Après sa détention, l’hôpital l’a mise en congé sans solde.

Le 15 avril 2021,  un magistral fédéral envoie Niviane Petit Phelps au centre de détention fédérale de Miami. «Je ne pense pas que mon client était une véritable menace pour la vice-présidente», a déclaré au Miami Herald, l’avocat de la défense Scott Saul. Nivaine Petit Phelps est mère de trois enfants.

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Amanda Gorman : L’intégralité de son poème «La colline que nous escaladons» qu’elle adresse au monde entier

Amanda Gorman est devenue la plus jeune poète à se produire lors d’une investiture présidentielle américaine. En s’adressant aux dignitaires présents à Washington DC et en appelant à «l’unité et à la solidarité» son poème lu en cinq minutes et quarante trois secondes  «The Hill We Climb» a ému son auditoire au delà du continent Nord Américain.

«La colline que nous escaladons d’Amanda Gorman» 

 

«Quand le jour vient, nous nous demandons, où pouvons-nous trouver la lumière dans cette obscurité qui n’en finit pas?

(…)

Nous avons bravé le ventre de la bête.

Nous avons appris que le calme n’est pas toujours la paix.

Et les normes et les notions de ce qui est juste n’est pas toujours justice.

Et pourtant, l’aube est à nous avant que nous ne le sachions.

D’une manière ou d’une autre, nous le faisons. D’une manière ou d’une autre, nous avons survécu et été témoin d’une nation qui n’est pas brisée, mais simplement inachevée.

Nous, successeurs d’un pays et d’une époque où une fille noire maigre descendant d’esclaves et élevée par une mère célibataire, pouvons rêver de devenir présidente pour se retrouver à réciter seule devant vous.

Et oui, nous sommes loin d’être polis, loin d’être parfaits, mais cela ne veut pas dire que nous ne nous efforçons pas de former une union parfaite.

Nous nous efforçons de forger notre union avec un but.

Pour composer un pays engagé à toutes les cultures, couleurs, caractères et conditions de l’homme.

Et ainsi nous levons nos regards non pas sur ce qui se tient entre nous, mais sur ce qui se tient devant nous.

Nous comblons le fossé parce que nous savons que pour donner la priorité à notre avenir, nous devons d’abord mettre nos différences de côté.

Nous déposons nos armes afin de pouvoir tendre nos bras les uns aux autres.

Nous ne cherchons le mal à personne et l’harmonie pour tous.

Que le globe (…) dise que c’est vrai.

Même en pleurant, nous avons grandi.

Même si nous souffrons, nous l’espérons.

Même si nous sommes fatigués, nous avons essayé.

Non pas parce que nous ne connaîtrons plus jamais la défaite, mais parce que nous ne sèmerons plus jamais la division.

L’Écriture nous dit d’envisager que chacun s’assiera sous sa propre vigne et son figuier et que personne ne leur fera peur.

Si nous voulons vivre à la hauteur de notre temps, alors la victoire ne sera pas dans la lame, mais dans tous les ponts que nous avons construits.

Telle est la promesse de la clairière, la colline que nous gravissons si seulement nous osons.

C’est parce qu’être américain est plus qu’une fierté dont nous héritons. C’est le passé dans lequel nous entrons et comment nous le réparons.

Nous avons vu une force qui briserait notre nation plutôt que de la partager. Cela détruirait notre pays si cela signifiait retarder la démocratie. Et cet effort a failli réussir.

Mais si la démocratie peut être périodiquement retardée, elle ne peut jamais être vaincue définitivement.

Dans cette vérité, dans cette foi, nous avons confiance car tant que nous avons les yeux sur l’avenir, l’histoire a les yeux sur nous.

C’est l’ère de la juste rédemption. Nous le craignions dès sa création.

Nous ne nous sentions pas prêts à être les héritiers d’une heure aussi terrifiante.

Mais en son sein, nous avons trouvé le pouvoir d’écrire un nouveau chapitre, de nous offrir de l’espoir et du rire, alors qu’une fois que nous nous sommes demandés, comment pourrions-nous éventuellement vaincre la catastrophe?

Maintenant, nous affirmons, comment la catastrophe pourrait-elle l’emporter sur nous?

Nous ne retournerons pas à ce qui était, mais nous nous dirigerons vers ce qui sera, un pays meurtri, mais entier, bienveillant, mais audacieux, féroce et libre.

Nous ne serons pas retournés ou interrompus par l’intimidation parce que nous savons que notre inaction et notre inertie seront l’héritage de la prochaine génération.

Nos erreurs deviennent leurs fardeaux, mais une chose est certaine.

Si nous fusionnons la miséricorde avec la force et la force avec le droit, alors l’amour devient notre héritage et change le droit d’aînesse de nos enfants.

Laissons donc derrière nous un pays meilleur que celui qui nous reste.

À chaque souffle de ma poitrine martelée de bronze nous élèverons ce monde blessé en un monde merveilleux.

Nous nous élèverons des collines dorées de l’Ouest.

Nous sortirons du nord-est balayé par le vent où nos ancêtres ont réalisé la première révolution.

Nous sortirons des villes bordées de lacs des États du Midwest.

Nous nous lèverons du sud ensoleillé.

Nous reconstruirons, nous réconcilierons et nous rétablirons dans chaque recoin connu de notre nation, dans chaque coin appelé notre pays, notre peuple diversifié et beau en ressortira battu et beau.

Le jour venu, nous sortons de l’ombre enflammée et sans peur. La nouvelle aube fleurit alors que nous la libérons. Car il y a toujours de la lumière.

Si seulement nous sommes assez courageux pour le voir. Si seulement nous sommes assez courageux pour l’être. »

(Amanda Gorman)

L’ancienne Première Dame Michelle Obama a relevé les «mots forts et poignants» de la jeune poétesse  : «Continuez à briller, Amanda!» a ajouté l’ex-First Lady.

Amanda Gorman née à Los Angeles en 1998, avait un trouble de la parole dans son enfance ce qui ne l’a pas empêché de remporter le concours de la Poète Jeunesse 2017 de Los Angeles à 16 ans. Trois ans plus tard, alors qu’elle étudie la sociologie à Harvard, elle devient lauréate nationale de la poète jeunesse (National Youth Poet). En 2015, elle publie son premier livre, The One for Whom Food Is Not Enough. La californienne promet un livre d’images, Change Sings, dans le courant de cette année, assure -t-elle à ses fidèles lecteurs.

Dorothée Audibert-Champenois Rédactrice en chef de CnewsActusDothy
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Donald Trump tourne le dos au duo Biden-Harris et présente sa «Maison Blanche d’Hiver» en Floride

Pour la première fois depuis plus de 150 ans, le président sortant n’assistera pas à la prestation de serment de son successeur. Le président Donald Trump prévoit maintenant de quitter Washington avec une cérémonie d’au revoir ce mercredi matin avant l’investiture du président élu Joe Biden. Les nouveaux responsables de la Maison Blanche annoncent que le couple Trump prévoit d’atterrir en Floride mercredi avant que Joe Biden ne prête serment.

Donald Trump est resté isolé à la Maison Blanche dans ses dernières heures de fonction

Mardi, le président sortant Donald Trump a prononcé un discours d’adieu à la nation.  Dans la vidéo de 20 minutes, mise en ligne la veille de son départ il a déclaré avoir  :  «mené des batailles difficiles» et juré que «le mouvement que nous avons lancé ne fait que commencer». «De loin, c’était en fait le plus difficile. Je n’ai pas cherché le chemin qui recevrait le moins de critiques. J’ai affronté les batailles les plus difficiles, les combats les plus durs, les choix les plus difficiles, car c’est pour cela que vous m’avez élu. Vos besoins ont été mon premier et dernier objectif constant. Ce sera, je l’espère, notre plus grand héritage» a-t-il ajouté.

L’héritage de Donald Trump de 2016 à 2020

Sans nommer son successeur, Donald Trump a souhaité e meilleur pour la nouvelle administration qui démarre à la Maison Blanche. En se félicitant de n’avoir déclenche aucune guerre, le 45ème président des Etats-Unis a cité ses réalisations durant les quatre années au pouvoir : La forte économie avant le déclenchement de la pandémie, ses réductions d’impôts et ses restrictions réglementaires, ses nominations judiciaires dont trois juges de la Cour suprême, sa révision de l’Accord de libre-échange nord-américain, l’investissement d’argent supplémentaire dans l’armée, la normalisation des relations entre Israël et plusieurs de ses voisins arabes. Depuis le début la pandémie, 400 000 américains sont morts, victimes du Covid-19.

L’ancien président a condamné l’attaque du Capitole par ses partisans sans reconnaître aucune responsabilité.

Le départ du couple présidentiel sortant

Donald Trump fera ses adieux lors d’une cérémonie à la base aérienne d’Andrews, dans le Maryland.

Puis il montera dans Air Force One pour la dernière fois, direction la Floride, où il est attendu à 11 heures, soit une heure avant la prestation de service de Joe Biden et de Kamala Harris.

La nouvelle vie de Donald Trump

Donald Trump prévoit de quitter très tôt la Maison Blanche, avant cela, il s’entretiendra avec son ancienne administration à Joint Base Andrews, hors de washington. Selon CNN, les Trump ont expédié leurs affaires personnelles vers Mar-a-Lago, leur «Maison Blanche d’hiver», leur futur lieu de résidence, à Palm-beach en Floride. À 17 heures, soit une heure avant l’investiture de Joe Biden et de Kamala Harris, première femme et première Noire vice présidente, Donald Trump sera dans sa nouvelle résidence. Il redeviendra président de sa «Maison Blanche d’hiver», sa «Winter White House»  qui vaut plus de 7 millions de dollars.

Dorothée Audibert-Champenois Rédactrice en chef de CnewsActusDothy – Facebook Cnews ACTUS – Twitter Instagram – Images Evan Vucci – BBC News – New York Times –

Maison Blanche : Les caribéennes ont le vent en poupe, Kristen Clarke est nommée à la Justice

Au contraire de Donald Trump, le nouveau président élu Joe Biden enrichit son administration  de personnalités issues des communautés minoritaires largement élues lors des dernières élections. Et, commes les Latinos et les Afro-Américains, les caribéens et caribéennes occupent à la Maison Blanche, des postes stratégiques dans la nouvelle gouvernance Biden-Harris.

Après Kamala Harris, vice-présidente des Etats-Unis, Karine Jean-Pierre née à la Martinique, Susan Rice, spécialiste des relations internationales qui devient chargée du conseil de politique intérieure à la Maison-Blanche, c’est une autre jamaïcaine Kristen Clarke qui occupe le poste de procureur général adjoint pour les droits civils au ministère de la Justice.

«Elle a été une championne de l’équité systémique et de l’égalité de justice tout au long de sa carrière» a déclaré le duo Biden-Harris.

Jeudi 7 janvier, Kristen Clarke a remercié ses parents jamaïcains : «Ayant grandi à Brooklyn, New York, mes parents m’ont inculqué une croyance dans le travail et le respect de la dignité et de l’humanité de tous. Je suis profondément reconnaissante dans la voie que mes parents ont tracée, et je ne peux qu’imaginer la fierté qu’ils ressentent aujourd’hui alors que je saisis cette nouvelle opportunité.»

Kristen Clarke a commencé sa carrière dans le domaine dU droit civil en tant qu’avocate de carrière à la Division des droits civils du ministère de la Justice. Elle a obtenu son baccalauréat ès Arts de l’Université Harvard et un doctorat en droit de la Columbia Law School en 2000.

La nouvelle recrue de Joe Biden est née à Brooklyn, New York. Ses parents ont émigré de la Jamaïque aux États-Unis quelques années seulement avant sa naissance. Elle a dit qu’elle avait grandi dans une famille qui était «disciplinée, travaillant dur à l’école et tirant le meilleur parti de chaque opportunité».

Son diplôme obtenu, Kristen Clarke a travaillé comme avocate au sein de la division des droits civils du département américain de la justice. À ce titre, elle a été procureure fédérale et a travaillé sur les droits de vote, les crimes haineux et la traite des personnes. En 2006, Kristen Clarke a rejoint le NAACP Legal Defence Fund, où elle codirigeait le groupe de participation politique et se concentrait sur la réforme du droit électoral.

Kristen Clarke est membre de Prep for Prep, une organisation à but non lucratif qui cherche à aider les étudiants de couleur à accéder à l’enseignement privé.

En 2011, elle a été nommée directrice du Bureau des droits civiques du procureur général de New York de l’époque, Eric Schneiderman, où elle a dirigé des initiatives sur les questions de justice pénale et la discrimination en matière de logement. En 2015, Kristen Clarke a été nommée présidente et directrice exécutive du Lawyers ’Committee for Civil Rights Under Law.

Elle est actuellement présidente et directrice exécutive du Lawyers Committee for Civil Rights Under Law.

Choisie par Joe Biden au poste de procureure générale adjointe pour les droits civils au ministère de la Justice c’est le Sénat à majorité républicaine qui doit maintenant entériner la décision du nouveau président démocrate, Joe Biden.

Dorothée Audibert-Champenois Rédactrice en chef de CnewsActusDothy – Facebook Cnews ACTUD – Twitter Instagram – Images St Louis American – Kenpresents – Facebook

Kamala Harris: Aux USA tous les produits sont essentiels, ils contribuent à «la vitalité d’une communauté»

Affirmant que les petites entreprises sont «une partie essentielle de la vitalité d’une communauté», la vice-présidente Kamala Harris s’est rendue samedi 28 novembre au marché de Washington D.C près de Gallery Place. Sa volonté étant de souligner pourquoi il est important de soutenir les petites entreprises pendant cette pandémie.

Kamala Harris découvre un t-shirt «Madame la vice-présidente» au stand Pop-Up Collaborative

Avec le maire Muriel Bowser, la nouvelle vice-présidente américaine Kamala Harris et son mari Doug Emhoff, ont visité le marché en plein air nouvellement ouvert. Selon médias sur places, le couple est resté environ 25 minutes à visiter les stands du marché. Kamala Harris et Doug Emhoff ont acheté des puzzles à New York Puzzle Company et différents types de fromages de Marcella Kriebel Art and Illustration.

Kamala Harris s’est exprimée sur ce déplacement. Selon la vice-Présidente de Joe Biden, il est salutaire de soutenir les petites entreprises pendant la pandémie de coronavirus.

«Nous voulons soutenir nos petites entreprises, elles sont toujours vraiment une partie essentielle de la force vitale de la communauté, une partie du tissu civique et social de la communauté. Et malheureusement, depuis cette crise sanitaire, une petite entreprise sur quatre dans notre pays a fermé ses portes. Nous savons que nous gagnerons, et nous voulons assurer que nous soutenons ces petites entreprises pour les aider à traverser ce moment, afin qu’elles puissent continuer à faire ce qu’elles font. Ce n’est pas seulement une entreprise mais il s’agit de dirigeants,  des leaders civiques », a-t-elle déclaré aux médias présents.

«Les cas de coronavirus sont en augmentation dans tout le pays et nous devons faire tout ce que nous pouvons pour arrêter la propagation » a ajouté Kamala Harris.

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Deux antillaises dans l’État-Major de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, née en Martinique et Julissa Reynoso Pantaleón, dominicaine

Dans l’équipe de transition de Joe Biden et Kamala Harris, dévoilée notamment sur Twitter, deux femmes des Caraïbes tiendront des rôles clés à la Maison-Blanche. Karine Jean-Pierre et Julissa Reynoso Pantaleón seront cheffes d’Etat-Major à Washington D-C. auprès de Kamala Harris et  de Jill Biden, la First Lady américaine, épouse du Président démocrate Joe Biden.

Karine Jean-Pierre ET Julissa Reynoso Pantaleón

Julissa Reynoso Pantaleón, une caribéenne, a été sélectionnée dans la nouvelle équipe de Joe Biden à la Maison-Blanche. Associée du cabinet d’avocats Winston and Strawn LLP, Julissa Reynoso Pantaleon, a été nommée cheffe de cabinet de la First lady, Jill Biden.

«Comme chef de cabinet, il était important de trouver quelqu’un avec une expérience approfondie et une bonne connaissance des fonctions gouvernementales», a déclaré Jill Biden  à NBC News.

Julissa Reynoso Pantaleón

Née en République dominicaine, elle est diplômée de l’Université de Harvard, de l’Université de Cambridge et de la Columbia Law School et a précédemment été ambassadrice des États-Unis en Uruguay et sous-secrétaire d’État adjointe pour l’hémisphère occidental au département d’État des États-Unis sous l’administration Obama-Biden.

Julissa Reynoso Pantaleón et Jill Biden

Avant sa nomination à la Maison-Blanche, la dominicaine était encore administratrice du New York-Presbyterian Hospital et de l’Université Columbia, et siège au conseil d’administration du Lawyers ’Committee for Civil Rights Under the Law et du Truman National Security Project.

«Je voulais quelqu’un de cœur et de passion pour le service public. J’ai trouvé tout cela et plus encore en Julissa, une diplomate accomplie, une juriste et une stratège» a commenté Jill Biden.

Karine Jean-Pierre (Martinique – Haïti)

Agée de 43 ans, Karine Jean-Pierre est née en Martinique, de parents haïtiens, et a grandi à New York. Après des années dans la sphère politique,  elle s’est fait une grande réputation de Washington à New York. Durant la campagne électorale présidentielle, Karine Jean-Pierre était devenue la conseillère principale du candidat Joe Biden. Aujourd’hui élue 46ème Président des Etats-Unis.

Outre Julissa Reynoso Pantaleón, plusieurs démocrates issus de la diversité intègrent The White House. Parmi ces cadres supérieurs, les personnes de couleur représentent 46% de ces dirigeants et les femmes 52%.

Dès le début de sa campagne, le président élu Joe Biden s’était engagé à recruter un personnel diversifié, déclarant dans son discours du 7 novembre au Delaware  «dès le départ, je voulais une campagne qui représente l’Amérique, et je pense que nous l’avons fait. Voilà à quoi je veux que l’administration ressemble.» Dans son équipe de transition la mission semble réussie.

Dorothée Audibert-Champenois Rédactrice en chef de @C’news Actus Dothy @Do Thy – Facebook Twitter Instagram @C’news Actus Dothy – Image ©️Twitter – Nbc News – Laplanadigital.com –  Ali.org

 

Racisme: Kamala Harris insultée sur Facebook, le géant du Net est critiqué pour laxisme et complaisance

Les préjugés et les comportements racistes persistent et s’intensifient aux Etats-Unis. Alors que les manifestations contre le racisme systémique et les violences policières ont agité les esprits durant tout l’été, cette fois c’est sur les réseaux sociaux que la bataille fait rage. Avec l’élection pour la première fois d »une femme noire comme vice-présidente américaine, les détracteurs de Kamala Harris, femme d’origine jamaïcaine et indienne, ne lui épargnent ni leur virulence, ni leur mépris, ni leurs moqueries. Interpellés les modérateurs des  « social network » sont intervenus et ont pris une décision radicale pour les uns pas à la hauteur du « délit » pour d’autres.

La victoire électorale du 46ème président élu Joe Biden a déclenché une vague de commentaires haineux sur les médias sociaux, notamment des électeurs pro-Donald Trump et  le géant Facebook a dû intervenir.

La chaîne BBC News a indiqué à Facebook l’existence d’au moins trois groupes anti-Harris,  haineux, dont certains comptaient entre 1 200 et 4 000 membres. Facebook a agi rapidement et supprimé les comptes.

Le géant des médias sociaux, qui possède également WhatsApp et Instagram, affirme qu’il repère 90% des discours de haine avant qu’ils ne soient signalés, sans doute insuffisant pour freiner cette vague de haine qui envahit les réseaux sociaux, estiment les médias américains.

« La suppression de ces contenus par Facebook uniquement après qu’il leur a été signalé par les médias confirme que les règles et directives qu’ils établissent sont vaines car ils ne font que peu ou pas d’efforts dans la détection », a déclaré le président de Media Matters, Angelo Carusone.

Les défenseurs de la lutte contre le racisme ont noté que le discours de haine est souvent ignoré par Facebook et parfois promu. En août dernier, des centaines d’entreprises ont protesté sur Facebook en refusant de faire de la publicité sur cette plateforme.

Bill Russo, l’un des principaux collaborateurs de Joe Biden, a critiqué Facebook pour sa mauvaise gestion des théories du complot, les appels à la violence et la diffusion de la désinformation, rapporte BBC News.

Dorothée Audibert-Champenois/Facebook Twitter Instagram @C’news Actus Dothy @Do Thy – ©️ Images @capture d’écran C’news Actus Dothy

À New-York, une martiniquaise pleure « des larmes de joie » après la victoire de Joe Biden « C’est aussi une libération ! »

Comme un nombre impressionnant de new-yorkais, la communauté antillaise était en haleine depuis plusieurs mois, dans l’attente d’un changement de gouvernement pour l’Amérique. Mardi 3 novembre, jour officiel qui aurait dû départager le candidat démocrate Joe Biden et le Président sortant Donald Trump, était un rendez-vous manqué. Il aura fallu quatre jours de plus pour  que le vainqueur désigné de cette élection historique, soit enfin connu. Selon la presse d’Outre-Atlantique, la participation des démocrates, a battu tous les records de suffrages et la victoire de Joe Biden mène au sommet sa colistière qui devient la première femme, la première noire et la première vice-présidente des Etats-Unis.

Carole A., artiste martiniquaise, « n’a toujours pas les mots » pour qualifier ce triomphe qui pour elle « n’est pas seulement une victoire mais aussi une libération, pour des millions d’américains » avoue la directrice du Ballet des Amériques. Contactée par notre rédaction, la martiniquaise qui pleurait des « larmes de joie », nous confie comment elle « a construit un mur émotionnel pour se protéger pendant quatre ans de ce vent de folie ».

Si ce samedi les journaux ont proclamé la victoire du démocrate Joe Biden, Donald Trump, le candidat républicain devra encore présider 2 mois le pays. Joe Biden ne prendra en effet ses fonctions que le 20 janvier 2021. Une attente qui ne chagrine pas l’antillaise et ses amis, qui comme elle « vivaient constamment dans la peur face au délire du gouvernement Trump »

Elle ajoute convaincue, mais trop émue pour coordonner toutes ses pensées  : « une peur que nous combattions parce que nous voulons être du côté de la justice, de l’égalité, de l’éducation, de la fraternité, de l’amour et de la prospérité pour tous ».

« Je serai un président qui unira » a annoncé Joe Biden, lors de son premier discours présidentiel, depuis son fief de Wilmington dans le Delaware, ce samedi 7 novembre 2020. Accompagné de sa colistière Kamala Harris, nouvelle vice-présidente des américains, l’ancien candidat démocrate a promis de rassembler toutes les communautés qui composent le peuple américain. Et Kamala Harris, fille d’immigrés jamaïcain et indienne serait à l’image du changement qu’espèrent les afro-américains.

Troisième femme de l’histoire américaine à figurer sur un programme présidentiel, après Geraldine Ferraro et Sarah Palin,  Kamala Harris est la première candidate de couleur à représenter l’un des deux grands partis politiques de la première puissance du monde.

Procureure générale de l’État (2011-17),  la californienne a durant sa mandature, initié (entre autres) un programme offrant aux primo-délinquants l’abandon des poursuites en échange d’une formation professionnelle, imposé aux forces de l’ordre californiennes de former leurs agents contre les discriminations et donné accès au public à des données judiciaires, plus particulièrement celles sur les violences policières. Au cours de sa carrière de sénatrice, elle s’est opposée à son Président Joe Biden en dénonçant son opposition au «busing», une pratique mise en place dans les années 70 visant à promouvoir la mixité raciale et sociale des écoles américaines via les transports publics, pour permettre aux enfants d’être scolarisés en dehors de leur quartier.

Un parcours qui rassure Carole A. , elle salue la victoire du clan Biden et se réjouit sans fard de l’arrivée de cette femme Kamala Harris : « Après 4 ans de choses terribles ici et d’une menace sur le monde, il nous faut, dès maintenant, tous nous unir, retrousser nos manches pour travailler sans mépriser qui que ce soit ».

Epuisée de joie, sans « pouvoir se contrôler », la danseuse et chorégraphe conclut : « Je n’ai pas encore les mots, je suis en larmes, je pleure ce que je n’ai pu faire pendant 4 ans pour survivre durant cette période sombre qui a succédée à la présidence de Barack Obama ».

En 2016, Donald Trump promettait durant sa campagne électorale  : l’expulsion de 5 à 6,5 millions d’immigrés clandestins, l’abrogation du droit du sol et le durcissement des conditions d’accueil des réfugiés. Une peine de prison fédérale de deux ans minimum à tous les immigrants clandestins expulsés qui reviendraient aux États-Unis. Donald Trump a plaidé pour la construction d’un mur entre le Mexique et les Etats-Unis, aux frais des Mexicains.

Propos recueillis par Dorothée Audibert-Champenois/Facebook Twitter Instagram @C’news Actus Dothy @Do Thy – ©️ Crédits photos capture d’écran